LA DÉPRESSION SAISONNIÈRE
La dépression saisonnière est liée au manque de lumière naturelle qui apparaît au même moment chaque année, soit à l'automne ou à l'hiver. Pour que l’on parle médicalement de dépression saisonnière, il faut que cette dépression surviennent pendant au moins 2 années consécutives, et qu'elle dure jusqu’au printemps suivant.
Lors de ces périodes, les journées sont courtes et la luminosité est moins intense. La lumière joue un rôle important dans la régulation de l’horloge biologique interne. Cette horloge contrôle plusieurs fonctions du corps en suivant des cadences bien précises, tels que les cycles d’éveil et de sommeil et la sécrétion d’hormones.
SYMPTÔMES DE LA DÉPRESSION SAISONNIÈRE
La plupart des gens atteints d’une dépression saisonnière souffrent d’un manque d’énergie et ont un moral plus fragile. Certains individus vivent ce phénomène plus intensément et peuvent même avoir de la difficulté à mener leurs activités. La majorité des personnes atteintes sont des femmes; les enfants et les adolescents sont rarement touchés.
Globalement, les symptômes d’une dépression saisonnière sont :
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un état de fatigue chronique;
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la somnolence durant le jour;
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une irritabilité ou une tristesse;
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un manque d’intérêt en général;
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un manque d’initiative;
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un degré plus élevé de stress;
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un besoin accru de sommeil;
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une baisse de productivité aux études ou au travail;
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une baisse de libido;
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une tendance à s’isoler.
Ces symptômes surviennent toujours à la même période de l’année et disparaissent progressivement au printemps ou subitement lors d’un voyage dans une région tropicale.
COMMENT LA PRÉVENIR?
Il est possible de prévenir cette dépression grâce à quelques mesures préventives de base. Par exemple :
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prendre des bains de lumière naturelle en prenant l’air au moins 1 h par jour;
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laisser pénétrer le maximum de lumière solaire à l’intérieur de votre domicile;
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faire de l’exercice physique à l’extérieur, à la lumière du jour;
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surveiller son alimentation;
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demander de l’aide à son entourage (amis, famille, collègues, etc);
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avoir recours à des antidépresseurs lorsque les symptômes s’avèrent prononcés.
Si votre état psychologique vous inquiète ou inquiète l'un de vos proches, n'hésitez pas à consulter votre médecin de famille pour en discuter.
Source : Réussir en santé, Université de Sherbrooke